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 Jusqu'au fin fond de l'enfer ...

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Arland Vanertal
Rouston gros comme des galions
Arland Vanertal


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MessageSujet: Jusqu'au fin fond de l'enfer ...   Jusqu'au fin fond de l'enfer ... Icon_minitimeMer 9 Mai - 16:30

La poursuite des mercenaires fut grandiose, je me devais de la retranscrire.

La bataille de Vera Cruz était terminé, les mercenaires filaient vers le Nord pendant que la casa se planquait au port. Les mercenaires … je n’avais même pas eu le temps de leur faire tâter de ma rancune. Ils avaient insulté les pirates et la piraterie, nous avaient provoqué. La Nina ne s’en tirerait pas. Je me l’étais juré. C’était ancré au fond de moi-même. Je la poursuivrais ou qu’elle aille. En enfer s’il le fallait.
La tempête s’était levée. Cela faisait un bout de temps que je testais les limites du Cursed Fate, un maximum de toile pour un maximum de vitesse. Le navire était à bout. Mes hommes aussi. Après une bref halte à Vera Cruz, je rejoignis les Morriganed qui avaient commencé la poursuite.
Plein Nord.
Le vent forcissait, la mer se déchaînait. Les mercenaires viraient de bord !
Plein Est.
Après deux jours de poursuite, je n’avais toujours pas l’impression de m’approcher. Je voyais les voiles de Hermano les rattraper, quelques coups de canons, puis s’éloignait pour éviter les représailles. Pas de répits. Ils mourraient à petit feu.

Puis vint l’obscurité. La nuit en plein jour. Les nuages assombrissaient tout, nous projetant dans un monde déchaîné, sans lumière, ou le fracas de vague et les hurlements du vent étaient maîtres. L’enfer. Le lieu approprié pour une telle poursuite.
Cependant, je savais que ça allait empirer. Tous sur le navire étaient pétrifiés. Les voiles s’étaient finalement réduites au strict minimum pour ne pas arracher le mat et la houle était terrible. Ca pouvait être pire ?

Oui. Une tempête comme je n’en avais jamais vue. Le navire ballotté par la puissance d’une mer en furie. Un vent inimaginable. A croire que le Diable en personne venait nous cracher sa bille au visage. Nous ne pouvions rien faire, à part colmater les brèches dans la coque, essayer de sauver tous ce qui pouvait l’être. Cela dura deux jours. Deux jours de cauchemar ou la fin se dessinait de plus en plus. Deux jours ou il était impossible de dormir, même mangé était devenu une corvée. La peur au ventre, j’essayais de rassurer mes hommes. Comment avais-je put les envoyer dans cet enfer ? A la poursuite de quelle chimère ? La Nina. Les mercenaires.
Ils occupaient chacune de mes pensés. J’ai passé mon temps à imaginer la manière de les approcher. J’en étais obsédé.

Puis une nuit, le calme. La mort ? Non. Juste une mer calme, turquoise, magnifique. Une douce brise vint me caresser le visage. Je voyais mes hommes qui n’en croyaient pas leurs yeux d’être toujours en vie. J’étais comme eux.
Il faisait nuit. Une nuit merveilleuse ou la lune faisait office de soleil. Le calme, l’horizon … Des mats. Un deux ponts. Un galion de guerre. Une frégate lourde et une de course. Les mercenaires.

J’ordonnais le branle bas de combat, faisais sortir toutes les voiles pour profiter de la brise. Le vent procuré par la vitesse me fouettait le visage. Je riais aux éclats. La poursuite reprenait son cours…

Les morriganed étaient toujours là ! Hermano et Ridley aussi ! Tous s’en étaient sortit sans trop de dommage. Ca tenait du miracle !
Hermano continuait son travail. Les Mercenaires ralentissaient sous ses coups. Nous étions plus rapide qu’eux, les rattraper serait une question de temps. Mais Campeche se rapprochait. Ce port espagnol serait leur salut ! Il était hors de question qu’ils l’atteignent.
Lundi passa. Puis Mardi.
Mardi soir, changement de donne. J’étais suffisamment proche d’eux, mais pas encore assez pour les aborder. Je gagnais du terrain. Chaque heure me rapprochait de la confrontation.

Mercredi matin. Ca y est, je suis bord à bord avec la Nina. Je lâche une bordée de mitrailles avant de passer à l’action. Les énormes vaisseaux de guerre sont toujours là et je ne pouvais pas me permettre de la louper. Un assaut. Un seul. Sinon, c’était la fin.
La tartane d’Hermano … détruite. Les salauds !
Je manoeuvrais pour aborder la « Perra de Perez ». Ca y est ! Les grappins furent lancés, les coups de fusils explosaient de chaque coté. Je savais que la demi mesure n’avait plus de sens. Il fallait faire un massacre. Tous ce jeter dans la bataille et anéantir l’ennemi, voila le mot d’ordre.
La poudre et le sang poissaient le pont de la frégate lourde. Je frappais tout ce qui était ibérique. Je me créais un passage fait de corps et de chaires vers la Nina. Je l’avais repéré prés du gouvernail...
Je croisais son regard. Le duel allait commencer.
Je me lançais avec rage sur elle, frappant de toutes mes forces. Elle esquivait, parait, contre attaquait. Nous étions pris dans une danse mortuaire pleine de violence et de rage. Chacun de nous haïssait l’autre. Chacun de nos coups ne visaient qu’un seul but : la destruction de l’adversaire.

Une accalmie. Alors que je l’avais blessé au bras au prix d’une entaille dans mon flanc, ses hommes arrivaient. Quoi ? Avais-je perdu la bataille ? Je me retournais et vis qu’au contraire le navire était à nous. Je fis de nouveau volte face, personne. En attendant, la Nina avait filé. Ou plutôt, ses hommes l’avaient embarqué dans une chaloupe pour lui éviter le massacre qui s’annonçait.
La rage s’atténuait. Je reprenais conscience de la situation. Il fallait agir vite. J’ordonnai à mes hommes de s’emparer de quelques canons et de les mettre à bord du Cursed Fate, puis reparti sur mon navire. Au loin, les bouches à feu des morriganed allaient attaquer. Ils s’acharnèrent sur le deux ponts de Irys De Crinolyne et le galion de guerre de cyprien. Une tartane dont le nom du capitaine m’échappe, mais en tout cas espagnol, tira à tout va sur Sowel et réussi même à l’aborder. Enfoiré ! Il continua sa lancé sur ma coque avant se s’enfuir. Mais déjà, Mauditguen et Djahwansaad arrivait pour venger leur confrère. Où plutôt, se donnèrent à cœur joie dans la destruction des deux mercenaires restant.

Il fallait continuer, pas un n’en réchappera …
Les loups de mer sanguinaires… Voila nos mystérieux agresseurs ! Campeche était en vue.
Plus le temps. Fallait t’il abattre les derniers Mercenaires ? J’étais le seul à pouvoir le faire. Ridley n‘aurait sans doute pas le temps de les atteindre, les Moriganed pas assez d’hommes.
Leur laisser un cour répit avant un nouvel assaut ?
Je savais que les Piastreux faisaient route vers le port espagnol.
Une nouvelle bataille allait commencer …
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Eliot Raam

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MessageSujet: Re: Jusqu'au fin fond de l'enfer ...   Jusqu'au fin fond de l'enfer ... Icon_minitimeMer 9 Mai - 23:57

Le médecin reçu le récit de la poursuite par une dizaine de pigeons. un marin avait même entendu les poissons en parler. Puis il jura. Il était bien trop loin. Il était completement perdu à une dizaine de nautique de la Martinique, naviguant envers et contre tout vers l'ouest, aucune terr en vue... si.... une pinque anglaise, tellement détruite par la tempete que l'aborder fut une formalité. Il n'y avait rien dessus...
Il envoya tout de même une missive :

J'arrive! (pas tout de suite mais je me dépeche)
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El Hermano

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MessageSujet: Re: Jusqu'au fin fond de l'enfer ...   Jusqu'au fin fond de l'enfer ... Icon_minitimeDim 13 Jan - 4:50

"Capitaine, il l' a eue !", m' annonça un matelot en décachetant une lettre envoyé par pigeon.

Je lançais un sourire en ramant:

"Consigne ça dans le journal de bord"

Nous sommes le 10 mai 1607, au soir. Voilà six jours que nous étions lancé à la poursuite des Mercenaires en compagnies des capitaines morriganed et de mes compagnons piastreux. Mais ... peut être ne vaut il mieux pas raconté. Peut être faut il mieux oublier la semaine la plus longue de toutes l' histoire des caraïbes. Non, je ne peux pas ! Je dois le faire, pour tous mes frères d' armes morts pendant l' enfer.
Un jour, on m' a demandé si j' avais déjà croisé le diable. J' ai répondu oui, il ne pouvait en être autrement.

Mais tous commence le 4 mai 1607:


"Allez matelot, chargez moi ces canons, amenez les sacs de vivres et faites passer le rhum en priorité. Tout doit être prêt dans une heure. Manuzio !!!!"

Je courais le long du quai, je vis une main se lever ainsi qu' une voix me répondre:

"J' suis là cap' taine !!!
- Manuzio, où en sont les munitions ? Tu as contacté Arland ? Il doit nous fournir de la mitraille et des balles de pistoles."


Arland arborait le drapeau piastreux sur le grand mât de son Galion, tous comme j' arborait ce même drapeau sur celui de ma tartane. Je ne le connaissais pas très bien, mais la confrérie avais foie en lui, j' avais donc confiance.

"C' est fait cap' taine, elles sont en cales, il ne manque que les canons.
- Ils arrivent. Alors matelot, prêt à affronter les mercenaires ?
- Non capt' aine, prêt à les massacrer."


Je souris, c' était mon second depuis le début de l' aventure, là où j' étais allé, il m' avait suivit, toujours. Il était même resté avec moi lors de la traversée de l' Atlantique, lorsque je subissais une mutinerie contre des hommes d' équipages supérieurs en nombre. Que ne ferais je sans lui.
Un messager vînt me trouver:


"Capitaine Hermano ? Terry, du Cursed Fate, le capitaine Vanertal vous fait parvenir que les Mercenaires font route vers le nord et qu' il va prendre le large d' ici quelques minutes."

Je repris le messager: "EL Hermano, pas Hermano" Puis préparait les derniers préparatifs en jetant des coups d' oeil au galion moderne d' Arland qui quittait Vera Cruz pour prendre la flotte ennemi en chasse.

Nous partîmes quelques temps plus tard. Le vent dans le dos nous n' eûmes aucun mal a rattraper le galion et les effectifs de la confrérie Morriganed qui avait prit part à la chasse aux mercenaires. Notre Tartane, petite de taille et légère de poids fendait la mer dont les vagues commençaient à se faire menaçantes.

Le lendemain, nous y étions ... "La nuit en plein jour" dit encore Arland aujourd' hui. Je fut réveillé en urgence à 3h du matin, Manuzio vînt personnellement me tirer du lit. Il était inutile d' ouvrir la bouche, j' avais déjà compris. Les cloisons tanguaient, toutes mes cartes et bougies (heureusement éteintes pour la nuit) étaient à terre et roulaient d' avant en arrière. Un bruit, tel à des tirs de canons répétés, transperçait mes tympans et le vent sifflait comme siffle l' oreille du condamné à mort. Nous étions condamnés par l' Enfer. Les yeux de Manuzio me firent trembler, il aurait sauter dans l' eau qu' il ne serait pas aussi mouillé qu' il l' était.
La peur me prit, je voulais voir moi même ce qu' il en était. Je courus à l' extérieur. Toi qui me lit, sache que jamais tu ne pourras imaginer ce que j' ai vu à ce moment.
Les vagues nous encadraient comme si nous étions au fond d' une cuvette des montagnes pyrénéennes. Un de nos trois mâts était déjà brisé et la coque se tordait face aux flots.
C' est Manuzio qui me posa la question. Je devrais plutôt dire, qui me l' hurla:


"Doit on continuer la poursuite ? Ne serait il pas plus sage de rentrer à Verra Cruz ?"

Je ne savais que répondre. J' avais besoin de plus d' informations. J' entrepris de monter en haut, à la vigie. L' eau me fouettait, le vent lutta pour me faire m' envoler, le tonnerre faisait vibrer l' océan de par sa violence. Arrivé en haut, le spectacle n' était qu' horreur. Les vagues dépassaient de loin la hauteur à laquelle je me trouvais mais des courants contraire les faisaient briser et tomber en pluie sans plus provoquer de dégâts. La chance ...
L' enfer !!!!

Soudain, je les vis. Devant moi se dressait les navires mercenaires, je distinguais leurs lueurs. il viraient vers l' est.
Je redescendis et toisa mon second:


"Je suis El Hermano, si le diable me veut, il lui faudra mourir avec moi ! Branle bas de combat, nous avons une première lutte à gagner, elle se joue contre El Diablo !"

Les minutes passèrent comme des heures, les heures comme des journées. Si la nuit tomba, nous ne l' avons pas su, mais ce qui est certain c' est qu' il y' a eu un lendemain. Les hommes mourraient de fatigue, 5 se firent emporter par les vagues et 2 tombèrent du grand mât, surpris par le mouvement de ce dernier.

Je m' époumonais dans la tempète:

"Franz, Pietro, Ernesto, on a besoin de vous pour remplacer Jerricho, Ciudad et Fernandez en cales, rebouchez moi cette putain de coque. Manuzio, toi et ceux que tu pourras trouver, bouchés les saloperies de trous de la voile !!!!! Il est temps de montrer que vous avez des 'corrones' les gars !"

Si j' avais pu observer l' heure à travers la couche noire des mastodontes céleste, j' aurais pu dire qu' il devait être 8h du soir. Mais nul ne peut être moins sûr de l' exactitude de l' heure énoncée. Quoi qu' il en soi, c' est à ce moment là que nous avons vu les premiers débris. Des cadavres et des morceaux d' épaves remontaient parfois à la surface. Les Hommes, je cru les reconnaître, c' était des pyrates.

Je montais en haut du mât et je le vis. Dans la noirceur des ténèbres et à travers la fougue du vent, je vis El Diablo. Notre navire était seul, perdu au milieu de cette océan de tempête. Je distinguais encore les lueurs ennemies mais elles s' étaient éloignées et autour de moi, rien. Ni Morriganed, ni Arland. Je descendis du mât:


"Amenez toute voile dehors et que chaque marin prennent pied sur bord tribord !"

Manuzio fit de grands yeux mais on exécuta mon ordre. La voile du grand mât se déchira du côté bâbord mais nous continuions de prendre de la vitesse. Environ deux heures plus tard, j' entend le quartier maître, monté au mât par faute de volontaire m' hurler:

"On les rattrape !!!"

Au matin du 8 mai 1607, plus rien. Ou plutôt si, une forte lumière provenant d' une boule rouge se levant sur l' horizon. Droit devant nous. Je n' en croyais pas mes yeux, calme plat. J' avais gagné ? Nous avions gagné ? El Hermano et son équipage avaient vaincu le diable ? Oui, tout était finit. Le vent dans le dos, les voiles, en dehors de celle du grand mât, étaient toutes bombées.
La tartane fendait cet océan qui nous avait fendu. Un moment passa où tous écoutèrent le silence. Personne ne voulait y croire, il s' agissait là d' un rêve. Puis le premier hourra fut hurlé. Tous les matelots suivirent, Manuzio me tomba dans les bras. Nous vivions !
Le rhum coula à flots ce matin là.

Le 9 mai 1607, nous eûmes notre premier contacte avec le Pera De Perez, La Nina. Le principe fut simple, nous hissâmes le drapeau espagnol et descendirent celui des piastreux, nous approchâmes de la Frégate lourde de La Nina et, alors qu' ils ne s' y attendaient plus, tirèrent à volonté des boulets de mitrailles sur les mâts et les matelots. La Frégate, déjà mal en point réduit encore sa vitesse.
Nous mîmes en panne de sorte de nous trouver derrière le bâtiment ennemis, à bonne distance des représailles, elle ne ferait jamais demi tour, elle était trop près de Campèche, leur salut, pour risquer de se retrouver face à une escadrille de piastreux.


"Capitaine, The Cursed Fate à six heures !!!"

La nouvelle m' emplit de joie, la Frégate d' Arland nous suivait, je devais faire mettre la Nina en panne maintenant. Campèche arrivait trop vite.

Le 10 mai 1607, aux alentours de midi, je rattrapais La Nina, tous mes canons disposés sur tribord, tous visant les mâts. Tout se passa très vite, arrivé à porter, j' ordonnais le tir. Nous démâtâmes 3 de ces 5 mâts, puis, voyant l' impasse j' ordonnais l' abordage. Il n' y eut qu' un seul intérêt à le faire, je réussissais à monter avec quelques hommes en haut du premier mât pour couper toutes les cordes. Nous sautâmes en mer ou nous retrouvâmes notre chaloupe prêt de l' épave de ma tartane. La Perra De Perez n' avançait plus que par une seule de ces 5 voiles d' origine. Arland, la rattraperais tu ?

"Capitaine, il l' a eue !", m' annonça un matelot en décachetant une lettre envoyé par pigeon.

Je lançais un sourire en ramant:

"Consigne ça dans le journal de bord"

C' est seulement après que j' appris la mort de Manuzio ...
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MessageSujet: Re: Jusqu'au fin fond de l'enfer ...   Jusqu'au fin fond de l'enfer ... Icon_minitime

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