"Van de Prüijt" vient saluer les Piastreux

"Diable une nouvelle confrerie. Encore une si je puis me permettre."

Arland s'avança vers Van de Pruijt, la demarche mi menaçante mi amicale.


"Tu fais bien de pas causer au nom des Marechaux ... C'est pas bon de parler avec la gangrene. Si tu es un pyrate, alors soit le bienvenu dans ce bouge immonde. Seulement si tu ES un pyrate. Parc'que pour l'moment, t'as l'air de porter toujours le drapeaux d'la vermine marechalienne !"

Il continue de s'avancer pour n'être qu'a quelques pas du capitaine


"Et sache qu'aucun d'entre nous ne vois les Marechaux autrement que comme des futurs cadavres ..."

Bram prit la parole, posant sur la table, entre les nombreuses bouteilles qui la jonchait, le livre qu'il était en train de lire avant l'arrivée de Van de Prüïjt :
- Holy salty dogs ! J'crois pouvoir vous affirmer qu'ç'est un pirate que c’gaillard-là !

Se tournant vers l'arrivant :
- On m'a parlé souvent d'toi, et toujours en bien... J'ai aimé l'récit qu'on m'a fait de la prise d'otages, bien qu'y soit foutrement dommage qu'on ne puisse justement parler que d'otages. Baste ! ça ne vous retire rien pour sûr, et vous quatre n’apprendrez que bien trop tôt que la modération est la pire de toutes les foutaises, un luxe qu'un pirate ne peut qu’oublier…
Aujourd’hui, on vous traque et je ne déteste rien de plus que les chasseurs de primes. Je maudis les chiens, les rats et les vautours qui vous cherche, et je ne promet qu’un sanglant massacre à l’équipage qui livrera l’un d’entre vous. Aussi, tu auras mon aide personnelle quelque soit ta confrérie, tant du moins qu’la corde te pend à la gorge... C’qu’est sûr aussi, c’est que je n’étendrais pas ma bienveillance au reste de tes confrères, pour de nombreuses raisons, si tu restes chez les Maréchaux. En revanche, si tu fondes une confrérie pirate, serait fort possible que nos chemins se croisent, et en tant qu’amis paredieu !
Tu nous en envoies un peu plus à c’sujet ?

La milice juge des faits, mais il faut juger l' honneur. L' honneur pyrate. Si ton geste n' est pas coordonné à ta parole, quel importance que tu parle ? Quel importance que tu fasse ?

Mais je ne faisais que passer, je m' éclipse dès lors si on ne me demande pas ...

Thomas se gratta un instant le crane et répondit posément à l'homme qui venait de s'adresser à lui.

Je ne sais pas ce que tu nommes "honneur". Pour certains, c'est de servir avec la fidélité d'un chien quelqu'un qui a eu le bonheur de naitre roi. Pour d'autres, c'est le respect de codes de conduite personnels, inhérents à leur foi profonde. Certains peuvent me trouver honorable, et d'autres non. Il est mille et une façon d'être un pyrate aujourd'hui et je ne vais pas dicter ma façon de voir les choses aux autres.
Ma fidélité va dans l'ordre à mes frères, mes engagements, mes convictions. J'irai envers un serment pour sauver un frère.
S'il existe un code particulier auquel tu te tiens, il peut différer du mien, mais je ne te mépriserai pas pour autant.

"Code ? Quel code ? Mais tu parles et mes oreilles aprécient.
J'espere que tu te tiendras à ce que tu avances. Libre, sans attache et fidel à ses camarades. Sache que je ferait tout pour te faire bouffer tes propres couilles si tu venais à trahir ces paroles !"

Arland se recula un peu, moins agressif.

"Si tu nous montres ta fidelité pyrate par tes actes futur, alors sois un frere. Je t'offrirais même de mon meilleur Rhum ! Sinon, tu iras pourrir dans les bousiers de tes rois."